Victor Dillard — Fondation Victor Dillard

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Victor Dillard

Cette plaque est érigée dans la cour du lycée Notre Dame des Aydes à Blois

Victor Dillard est un prêtre né à Blois en 1897, élève au lycée Notre-Dame des Aydes.
Il a consacré sa vie à aider les jeunes et à ce titre, la Fondation a pris son nom.

Victor DILLARD naît à Blois le 24 Décembre 1897, dans une famille unie et nombreuse. Il suit, pendant 12 ans, une scolarité sans problèmes à Notre-Dame des Aydes à Blois.

En juin 1915, il s’engage volontaire dans l’Armée, puis devient lieutenant à 21 ans.
Il entre dans la Compagnie de Jésus et est ordonné prêtre le 29 Juin 1931 : il célèbre sa première messe à Notre-Dame des Aydes et devient rapidement aumônier auprès des jeunes et des étudiants. Survient la 2nde guerre mondiale : il rejoint l’armée, est fait prisonnier au camp de Mailly. Il est transféré en Allemagne, et pendant le voyage, il réussit à s’évader et rejoint la zone libre à Vichy.

Une vie donnée, jusqu'au bout 

Là, il résiste, prêche, crée des cours du soir, anime l’Action , mais cette intense activité et ses propos le rendent suspect auprès de la police gouvernementale. Il quitte Vichy.

Il est soucieux des besoins des nombreux jeunes Français enrôlés au STO (Service du Travail Obligatoire), comme il l’écrit lui-même : « En réalité, j’ai pensé que, pendant qu’un million et demi de notre plus belle jeunesse était emmené en Allemagne, je n’avais pas le droit de rester au coin de mon feu, tranquillement, à composer des sermons...» Il demande à ses supérieurs de s’engager comme volontaire pour exercer son ministère, tout en mesurant les risques qu’il encourait, car les nazis interdisaient les prêtres.

Il s’engage donc en octobre 1943 comme électricien, se faisant passer pour un père de cinq enfants, à Wuppertal, près de Cologne.

Il soutient spirituellement ses compagnons, et même la population locale.

En Avril 44, il est dénoncé et arrêté. En novembre, la Gestapo lui annonce sa déportation pour Dachau, où sont internés de nombreux prêtres.

Le 28 Novembre 44, il arrive au camp, épuisé. Le 12 janvier 45, on doit l’amputer d’une jambe. Malade et affaibli par les atrocités du camp, il décède le jour même.

Pour faire mémoire de son action et honorer sa fécondité spirituelle, les habitants de Wuppertal inaugurent en août 2005, après le chemin de croix des JMJ, une place Victor DILLARD. 

 

  Le Lieutenant Dillard en 1919 

  

 

 

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