Un laboratoire d'innovation — Fondation Victor Dillard

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Fondation Victor Dillard Soutenir l'enseignement catholique de Loir et Cher

Un laboratoire d'innovation

L'Enseignement catholique de Loir-et-Cher et la Fondation Victor Dillard a dégagé un budget pour mettre en place un Laboratoire d'innovation qui s'engage auprès des établissements à mettre en place des projets innovants dans les classes.
Pour l'Enseignement catholique, comme pour toutes les institutions, la remise en question du modèle traditionnel est une évidence : nous savons qu’une évolution importante de l’école est en route. La société est en pleine mutation et l'enseignement est directement touché. Les enfants n'apprennent plus "comme avant".

Un laboratoire diocésain d’innovation

 

Cette évolution repose sur deux piliers :

 

1 > La possibilité pour chacun d’acquérir une habileté à la « relation ».

A la DDEC de Blois, nous avons lancé en 2009 le projet  « l’Education à la Relation ».

Cette proposition faite à la communauté éducative de se former pour éduquer « autrement » peut-être considérée comme une réelle innovation.

L’Education à la Relation est sensée changer notre regard sur nos établissements, sur notre société, sur nous, et ceux qui nous entourent. Elle nous propose aussi d’agir en communiquant : ses principaux moyens sont l’écoute et la parole. Il s’agit d’exister devant l’autre, et d’être en mesure de « faire » avec lui.

L’apport de la Communication NonViolente nous oblige à réviser notre posture d’enseignant, de parent ou d’élève et à remettre en question notre vision traditionnelle de l’école. Cette évolution est conforme au projet éducatif de l’Enseignement catholique, « parce que tout être humain est un être de relation, l’éducation à la relation fait partie intégrante de notre projet » (P. Balmand - fév.2014).

2 > Une nouvelle transmission des savoirs et des compétences.

Nous voyons la société changer, et avec elle, les jeunes qui n’apprendront plus comme avant.

L'apport des neuro-sciences nous oblige à revoir nos manières de transmettre les savoirs. Tous les intelligences doivent être prises en compte et l'accompagnement personnalisé doit devenir une préoccupation permanente.

Communiquer, créer, collaborer sont les compétences de la génération C, dont l’école doit s’emparer très vite. (Développement du e-learning, la classe inversée, l’évaluation par les pairs, l’apprentissage par les autres).

« L’école doit maintenant « relier » les connaissances grâce aux dispositifs de médiation et à la médiatisation des ressources » (Marcel Lebrun - Printemps du numérique).

Faire entrer l’école dans l’ère du numérique, n’est plus seulement une question d’équipements technologiques. Même si le choix des supports informatiques (hard et software) se pose toujours aux établissements, nous devons voir au-delà et proposer sur la base d’une vision:

  • Une nouvelle évaluation des élèves, basée aussi sur leurs compétences acquises (carnets de progression - « je suis capable de… »)
  • Des environnements numériques de travail professionnels pour une classe « hors des murs », coopérative, communicante, innovante, accompagnée, intelligente et valorisante. La classe est un lieu « inter-modal » qui reçoit et émet de l’information et des savoirs.
  • Le glissement vers l’abandon de la classe « old school » pour une nouvelle organisation spatiale. Construire un environnement propice à l’épanouissement de l’élève et de l’enseignant (heureux à l’école) pour des apprentissages efficaces et la prise en compte de la différence (différenciation).
  • Une hybridation de l’école : entre présence (richesse du collectif et de l’expérience partagée) et distance (relation aux autres, apprentissages « partout »).
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